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04 octobre 2017

Suite à la signature de la déclaration commune du 20 avril 2016 du Gouvernement fédéral, des cultes reconnus et de la laïcité, l’Exécutif des Musulmans de Belgique (EMB), représenté par son président, M. Salah Echallaoui, coorganisait, le 4 octobre 2017, le colloque « Religioptimist – La contribution sociale des cultes reconnus à notre société » en compagnie des cultes catholique (représenté  par Mgrs Jozef De Kesel et Guy Harpigny), orthodoxe (Mgr Athenagoras Peckstadt et Rév. Evangelos Psallas), israélite (M. Philippe Markiewicz), anglican (M. Jack McDonald) et protestant (M. Steven H. Fuite).

Ce colloque a également pu se tenir grâce au soutien actif du Ministre de la Justice, M. Koen Geens. 

La rencontre s’est déroulée dans le prestigieux cadre de l’Hémicycle du Sénat, où se tient actuellement l’exposition « Superdémocratie ».

Figuraient également parmi l’assemblée le représentant de l’Union Bouddhique de Belgique, des ambassadeurs, des religieux, des personnalités issues des mondes académique et associatif, et des jeunes de convictions différentes.

La Présidente du Sénat, Mme Christine Defraigne, a introduit la séance par un mot d’accueil.

Durant la journée, la parole a été donnée à différentes personnalités représentant chacune ses convictions. Pour le culte musulman, Mmes Ismat Jahan, Ambassadeur auprès de l’Organisation de Coopération islamique auprès de l’Union européenne, et Mariem Bouselmati, sociologue attachée aux valeurs l’égalité des chances et de l’égalité homme-femme, se sont exprimées devant l’assemblée.

Mme Jahan s’est essentiellement concentrée, durant son allocution, sur deux points : le dialogue et la convergence religieuse en tant que nécessité culturelle, et l’intégration comme mécanisme de meilleure compréhension dans le processus de communication et de la coexistence des civilisations au quotidien.

Mme Bouselmati a davantage insisté sur l’apport positif de la religion, réservoir de sens et de symboles au sein desquelles chacun vient puiser en fonction de ses intérêts propres. Selon elle, la religion, pour autant qu’elle soit bien comprise, agit pour la paix et le vivre ensemble.

A la suite des différents exposés, les jeunes de différentes convictions ont pris la parole et ont fait part de leur ressenti autour de la thématique.

La journée s’est conclue par un message fort du Ministre de la Justice. « La tolérance interreligieuse n’est ni faiblesse ni laxisme, elle est une force éthique qui doit être saluée », avant d’inviter l’ensemble des participants à continuer « à faire appel à la tolérance, à l'écoute, à la réflexion et au dialogue ».

Programme du jour :

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