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21 octobre 2016

Le mercredi 12 octobre 2016, M. Salah ECHALLAOUI, Président de l’EMB et M. Louis-Léon CHRISTIANS, Professeur titulaire de la Chaire de droit des religions à l’UCL, organisaient une rencontre à Louvain-la-Neuve avec les professeurs de religion islamique qui entament leur seconde année de formation en didactique du cours de religion islamique (CDER Islam).

Cette formation, née d’un partenariat entre l’EMB, l'Institut Supérieur des Études et de Recherches "Averroès" et l’UCL, débouche sur l’obtention d’un certificat universitaire constituant la composante disciplinaire indispensable pour enseigner la religion islamique dans les écoles publiques francophones et nécessaire pour être désigné comme professeur de religion islamique en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Le certificat en didactique de l’enseignement religieux est requis pour toutes les religions enseignées, mais le culte islamique est le premier à l’avoir organisé complètement au sein de l'université avant même l'entrée en vigueur de la réforme des titres et fonctions. Les autres cultes ont jusqu’à 2019 pour le mettre en place.

M. CHRISTIANS a souligné le succès de la première année de lancement du CDER Islam, concrétisé par la participation active des étudiants, le taux de réussite important et l’excellente moyenne des résultats obtenus.

M. ECHALLAOUI a rassuré les professeurs concernant le coût du minerval, dont une partie sera prise en charge grâce à une intervention financière sollicitée par l’EMB et l’UCL auprès du Ministre de l’Enseignement supérieur, M. Jean-Claude MARCOURT.

Il a ensuite abordé la question de la réforme des titres requis. Désormais, tout titre de Bachelor (pour le primaire et le secondaire inférieur) ou de Master (pour le secondaire supérieur) doit être accompagné d'un titre pédagogique et du CDER islam. On parle donc de trois catégories de titres:

Autre nouveauté : La procédure de désignation des maîtres et professeurs de religion par le PO, sur proposition de l’autorité chef de culte, disparaît. L’accès à la profession passe dorénavant par l’obtention d’un visa, délivré par l’autorité religieuse. Ce visa peut être permanent ou temporaire selon que l'enseignant possède ou non le titre requis.

Enfin, M. ECHALLAOUI a évoqué la réduction des heures de cours de religion, suite à l’introduction du nouveau cours d'éducation à la philosophie et à la citoyenneté (CEPC). Il a rappelé la possibilité offerte aux enseignants détenteurs des titres requis (Cfr Décret sur les titres et fonctions) de dispenser à la fois les cours de religion et ceux de CEPC, ce que certains d’entre eux réalisent déjà avec succès.

La rencontre s’est terminée par une séance de questions/réponses, durant laquelle les professeurs ont pu exprimer leurs difficultés et leurs craintes, et recevoir leurs apaisements ainsi que les réponses à des situations particulières et au cas par cas.

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